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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 04:46
Depuis dimanche tous va si vite et pourtant c'est long, long, long.....

Finalement depuis dimanche ça n'a fait qu'empirer. Dimanche aprés-midi, ils attendaient que ta tension se stabilise pour te monter en médecine. Tu as été à 11°5 entre 15h et 18h. Puis ils t'ont emmené pour repasser une radio des poumons. Là, le fait de remuer, ta tension a rechuté à 8°5, la radio était pas belle, on aurait dit qu'il y avait un voile devant tes poumons. De là, on a passé prés d'1h sans voir le dr. Quand il est revenu, c'était pour nous dire qu'il t'envoyait à Nantes dans un service intensif de pneumologie.

Ils ont essayé de me rassurer en me disant que je pouvais téléphoner à tout heure de la nuit et du jour.

De toute façon toi, tu avais de plus en plus de mal à respirer et quand ils ont parlé pour t'envoyé à Nantes, tu étais prêt.

Ce que tu voulais c'était respirer normalement, ce qui se comprends.

Le SAMU de La Roche est venu te chercher.

Ils ont tous été trés gentils, trés humains, c'est déjà ça ! A part peut être le dr du SAMU, il m'a posé des questions, il ne fallait pas déborder, c'était répondre à la question. Il m'a même reproché de ne pas s'être inquiété plus tôt quand je lui ai expliqué tes montés de fiévre. Mais avant tu n'avais pas de problême pour respirer. Enfin, on va dire qu'il a surement fait son travail.

Tu es parti de Luçon vers 21h15, j'ai même eu droit de te dire au revoir dans l'ambulance du SAMU. Je ne suis pas sûre que tu étais trés à l'aise.

Aprés, moi, je suis rentrée, j'ai téléphoné à Cédric. On s'est mis d'accord, lundi Céline venait me chercher en fin de matiné et le soir on allait à Nantes.

J'ai aussi appelé ceux qui avait laissé des messages. Je me suis forcée à manger un peu.
Comme j'étais fatiguée de la journée, je me suis endormie aussitôt couché. Je me suis réveillée vers 2h30, j'ai repensé à tous ça. Puis j'ai téléphoné à Nantes, l'infirmière qui s'occupait de toi m'a parlé, tu dormais. Elle m'a dit que tu avais une pneumopathie sévère, je l'ai écrit car je ne voulais pas oublié le nom.

J'ai pleuré, pleuré, pleuré....

Lundi matin j'ai averti ton bureau, j'ai eu Dominique, j'ai essayé de lui dire ce que tu m'avais dit.

J'ai téléphoné au dr Clerc, je lui ai demandé si c'était grave, non, quand ils auront trouvé le bon antibiotique.

J'ai rappelé Nantes, ton état étais stationnaire mais tu avais toujours beaucoup de peine à respirer.

Enfin, ils ont su me parler pour me rassurer.

J'ai appelé Dimitri,  qui trouvait que les nouvelles était de pire en pire. Si bien que ce matin, quand il appellera, je ne lui dirais peut être pas tous. Tous seul à Bayonne, c'est pas la peine de l'affoler, il serait capable de venir alors qu'il ne ferait rien de plus.

Céline et Ilona sont venu me chercher, Céline avait expliqué à Ilona que tu étais à l'hôpital. Tu sais, il faut faire attention à ce qu'on dit parce qu'elle pose beaucoup de questions.

En début, d'aprés midi, on a fait une sieste toutes les 3. Cédric et Céline avaient mal dormi aussi.

Puis à 17h, le téléphone a sonné, c'était le Dr JAFFRE de Nantes, elle voulait me parler. Très prudente, elle m'a demandé ce que je savais. J'étais bien au courant de ce que tu avais.

Mais là, elle m'a dit que si tu étais dans leur service, c'est parce que c'était grave, très grave, qu'il t'avait mis dans un coma artificiel car tu avais de plus
en plus de mal à respirer et que tu étais branché un peu partout. Mais que toi, quand ils t'ont dit qu'il allait te mettre dans le coma, finalement , tu n'attendais que ça.

Comme tu devais être mal pour demander ça.

J'ai eu l'impression de recevoir une douche froide.

On a été te voir, moi et Cédric, Céline et Ilona sont restées dans le hall de l'hôpital. On a été reçu par un dr en arrivant qui a bien pris soin de tous nous expliquer.

On a pu te voir, c'était comme si tu dormais, tu avais bonne mine. Impressionnant quand même, tu es branché de partout. J'ai pu poser des questions aux infirmières, tu es pratiquement surveillé en permanence. Elles m'ont dit que la radio des poumons été pire et que l'infection était rendu au 2 poumons. Mais là, tu ne risques plus rien. Tu es dans le coma pour un certain temps. Il faut qu'il trouve le bon antibiotique.

Hier soir, j'ai pris un cachet pour dormir, je me suis réveillée vers 3h45, mon premier travail a été de téléphoner à Nantes. Etant dans le coma, ton état est statonnaire, mais l'analyse des gaz dans le sang n'est toujours pas bonne.

C'est long, long, long.......

Et je pleure, pleure, pleur.....












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commentaires

V
Je ne sais pas quoi te die à part de souhaiter bon courage et t'envoyer le plus d'ondes positives que je peuxJe t'embrasse bien fort et pense très fort à toi
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  • : La vie tranquille de Martine, malgré une SEP dépistée en 1977 . J'adore l'humour et je prends également un grand plaisir à vous faire partager ce qui me fais rire ! Depuis mars 2011, je suis devenue une accro du tissage danois !
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  • Martine
  • Mariée à 1 homme formidable,  maman de 2 garçons, mamie d'Ilona, Kylan, Inaya et Riyad, mes rayons de soleil.
Ma pire ennemie, une sclérose en plaques depuis 1977 !
Elle ne m'empêchera pas de vivre dans la bonne humeur et de vous faire rire !
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